Bibliothèque d'Ephèse (©Alain Dagron)
Les textes du Nouveau Testament étudiés dans l'ordre proposé par la bible chrétienne
Les textes du Nouveau Testament étudiés par ordre chronologique d'écriture
Les textes du Nouveau Testament étudiés à partir de questions de lecteurs
Les textes du Nouveau Testament étudiés à partir des écrits des Pères de l'Eglise
L’œuvre d'Origène est immense. On dit parfois de lui qu'il a été le premier vrai exégète, donc commentateur de la Bible, et sans doute l'un des plus grands. Cet épisode donne un aperçu de l'étendue de ses écrits, même si beaucoup ne nous sont pas parvenus. Nous nous intéresserons à la lecture "allégorique", approche des textes restée à l'honneur jusqu'au Moyen Age, qui demeure très riche pour le lecteur d'aujourd'hui
Le 4ème siècle a vu basculer le monde romain : d'une part son centre de gravité se déplace vers l'est, Rome perdant sa suprématie au profit de Constantinople, d'autre part le christianisme, de persécuté, devient autorisé puis obligatoire ! Autant de bouleversements à connaître pour comprendre l'évolution de l’Église et de ses textes fondateurs
Les Pères de l’Église ont fondé leur pensée et leurs écrits sur la Bible qui, pour eux, est la seule source de la vraie foi. Dans cet épisode, sont abordés quelques passages de l'Ancien Testament et plusieurs textes du Nouveau sur lesquels ils se sont appuyés pour participer à l'élaboration de la doctrine chrétienne. Le thème principal de leur réflexion est celui de la Trinité
Le 4ème siècle est un siècle de grande évolution de la pensée chrétienne. Période débordante de pensée et de vie, c'est aussi un temps de luttes entre chrétiens pour élaborer la "vraie" doctrine, la "vraie" foi. Athanase, évêque d'Alexandrie, a sans doute été un des plus combatifs parmi les Pères défenseurs du concile de Nicée
Les Cappadociens représentent à bien des égards l'âge d'or du christianisme antique. Âge d'or du développement de la pensée, mais aussi période difficile de luttes entre groupes chrétiens. C'est aussi le temps de l'intériorité et du développement du monachisme et de l'érémitisme. Les Pères Cappadociens ont montré l'exemple de "moines évêques" qui vont faire école surtout dans les Églises orientales
Le premier des Pères cappadociens est Basile de Césarée. Évêque influent certes, à une époque où les discussions voire les disputes théologiques faisaient rage, c'est pourtant d'abord un moine et un ascète, novateur en liturgie et soucieux du bien-être des pauvres et des petits, dans un monde où les problèmes sociaux étaient considérables
Contemporain et ami de Basile, Grégoire de Nazianze est aussi évêque. Étonnamment peu attiré par le pouvoir épiscopal auquel pourtant on voulait le lier, il gouverne peu mais se montre surtout un grand théologien (il est le seul d'ailleurs à être appelé "le Théologien"), un grand prédicateur et un grand poète. Ses œuvres très nombreuses sont d'une qualité exemplaire
Le troisième Père cappadocien, Grégoire de Nysse, frère de Basile, a participé lui aussi à la vie de l’Église, comme évêque et comme théologien. Mais, plus encore que Basile et Grégoire de Nazianze, son attirance pour la mystique l'a amené à beaucoup écrire au sujet de la vie religieuse. Ses œuvres visent souvent à permettre aux fidèles d'accéder à la contemplation
La théologie des trois Cappadociens est avant tout centrée sur la Trinité. Ils ont mis toute leur énergie à montrer et à faire accepter l'importance égale du Père, du Fils et de l'Esprit. L'aboutissement de leur œuvre est leur parole sur la "divinisation" de l'homme : ils sont les premiers à affirmer que l'Incarnation du Christ est destinée à permettre à l'homme de participer à la vie divine
Lecture d'un large extrait extrait d'une homélie pascale de Grégoire de Nazianze, accompagnée des passages du Nouveau Testament, évangiles et lettres de Paul, auxquels il fait référence